je suis allée à cette soirée. après avoir soi disant posé la condition qu'il me ramène le lendemain, pour passer quelques minutes avec lui. je ne voulais pas dormir là bas puisqu'elle y était. Résultat : je me suis enfuie comme une voleuse ce matin.

apparement après m'avoir zappée toute la soirée, après un bisou volé dans le couloir de l'entrée, puis avant de dormir je lui ai dit "tu me manques", il a dit "moi aussi".

entre temps les drames.

le premier : ayant marre de les voir comme ça, je me suis laissée séduire par un mec que je connaissais. il m'a embrassé. il s'est rien passé d'autre à part qu'à ce moment là J est entré dans la pièce. une chambre bien évidement. il ne m'a pas touché, on a rien fait. J s'en fout mais pas moi.

le deuxième : je ne sais pas comment, il m'a dit "elle t'a grillé".

donc le "tu me manques" était sans doute le mot de la fin. je lui ai dit que j'ai rien fait, il a dit il s'en fout, il pensait qu'à me dire elle t'a grillé. après tout ça, l'épisode tu me manques.

j'ai pas dormi de la nuit, j'ai attendu dans la cuisine au petit matin, et quand le premier s'est levé, il m'a ramené jusqu'au tram le plus proche.

le drame ? je l'ai perdu, par ma faute, par sa lacheté. par son je m'en fous de toi, par tout ça. plus une nouvelle, et j'ai oublié mon nounours. la consolation ? j'ai parlé à beaucoup de monde, j'ai fait des efforts, pas une seule minute sans que je ne parle à quelqu'un.

merci à mon amie du joueb qui se reconnaitra, de m'avoir soutenue au tel tout le long de la soirée.  

je n'ai plus de nouvelles. y avait un beau gosse, un de ses collègues, un des deux qui sont passés me chercher. ben je m'en fous.

pour finir celui qui m'a embrassé a fini par me raconter son histoire du moment. et oui, faut croire que mes oreilles attentives ne demandent qu'à écouter, les mecs se confient à moi. S m'a fait remarquer, qu'"entre potes, ils en parlent pas" de sentiments non, de cul oui.

et là un de mes meilleurs potes S (celui qui me les as présentés) a remarqué que ses potes, sans le penser vraiment "sont des putes". mais c'est comme ça.

le problème c'est que je pars mardi pour aider un déménagement, après Marseille, et j'ai les boules de pas avoir de nouvelles de J. j'en aurai surement pas. parce que meme si l'anecdote de la surprise il s'en fout, le fait que l'autre se doute de je sais pas quoi le fait flipper. mais j'ai ressenti ce sentiment de culpabilité, sur le moment. par contre un état de bien-etre quand je me suis réveillé, le sentiment de n'avoir rien à se reprocher pour le reste de la nuit. "celui qui m'a embrassé" est venu dormir avec moi, mais on n'a fait que discuter. après je suis descendue à la cuisine, pris le gilet qui trainait, jusqu'à ce que celui qui se lève me dise qu'il était à l'"autre". j'ai préféré avoir froid d'un coup. lol. non je pense qu'il était au bogoss. mais ça on s'en fout.

pas de nouvelles de M "dix ans" et puis tant mieux par contre.

j'apprends de jour en jour à comprendre les mecs : et quelqu'un qui se justifie, qui cherche à enlever les doutes, et qui insiste, et bien cette personne est coupable, au plus haut point.

parce que quand on a rien fait, on n'a pas à se justifier.

les mecs sont simples sauf qu'en une nuit, je ne sais toujours pas pourquoi : un mec organise une soirée et invite sa copine et sa maitresse (c'est lui qui s'est démerdé pour qu'on vienne me chercher il sentait que je voulais pas dormir là bas et tout), un autre m'a raconté qu'il sortait avec une nana qui ne lui plait pas physiquement, en évoquant avec vérité et lucidité qu'il est bien avec elle, qu'il l'aurait pas cru, mais que c'est pas une fille qu'on montre à ses potes. enfin bref, et un autre, c'est à dire S. qui est parti faire l'aller retour pour l'aéroport, soit 300 km juste pour donner une lettre à son ex avant qu'elle parte en vacances.

voilà la fin de la première saga de l'été. ça ne me fait pas rire, mais je pense à vous, mes jouebeuses préférées qui me lisez, qu'au moins, pour moi, souriez face à tout ça!